Situé en zone agricole, ce chalet d’alpage n’avait plus de fonction agricole depuis 1954 et était utilisé comme habitation de vacances et de weekends. Il comprenait les espaces habitables d’origine que sont la chambre et la cuisine au RDC, ainsi qu’une chambre d'appoint  dans la grange. La grange était également occupée par le fumoir typique lui aussi des chalets du Val d'Illiez.

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Bien que retravaillé au niveau de l’ancienne écurie lors de transformations antérieures, la typologie d’origine du chalet restait lisible et c’est sur cette dernière que le projet s'est proposé de travailler. L’objectif du projet a été de transformer les espaces historiquement non habitables en des espaces répondant aux exigences normatives et de confort actuelles, en marquant clairement une intervention contemporaine, et de conserver au plus près de son état actuel les pièces habitables du chalet, peu touchées dans le temps, et ses façades.

 

Il s'est agi dès lors de venir habiter l’écurie déjà transformée et la grange, tout en conservant la cuisine et la chambre d’origine comme pièces d’été, permettant ainsi le maintien de leurs détails anciens. La lecture des volumes libres de la chambre d'appoint et du fumoir est préservée. Les façades intérieures de la grange sont doublées et isolées sur 3 côtés et le projet se retire de la façade Sud sous forme d’une façade intérieure isolée permettant de conserver la lecture du volume de la grange initiale et de créer le sentiment de vivre dans la grange. L'espace  crée devient un espace tampon non chauffé, prolongation des pièces via une large baie coulissante.

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L’espace s’organise dans cette dernière au travers de ses éléments typologiques « historiques », à savoir la chambre et le fumoir. Implantée dans la grange et destinés historiquement aux aides agricoles, la chambre est conservée. Le fumoir conserve lui aussi sa volumétrie générale et est revisité en cheminée. Ses planches d'origines sont conservées et traitées selon la technique du bois brulé, faisant transparaître dans l'espace la carbonatation à laquelle elles ont été soumisses pendant des dizaines d'années et révélant ainsi leur fonction d'origine.

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Un escalier implanté dans une large trémie permet une liaison  physique et visuelle entre les 2 niveaux jusque là séparés.

 

Afin de limiter l'impact des équipement contemporains dans l'espace d'origine, la cuisine se réduit à un simple meuble bas posé contre le volume de la chambre d'origine.

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Isolé des réseaux traditionnels, le chalet est chauffé de manière autonome au moyen d'un poêle mixte bois-pellets diffusant de la chaleur via un réseau d'air chaud, ainsi qu'au moyen d'un insert à pulsion implanté dans l'ancien fumoir.

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